Dérive

8am - Station : Créteil l'Echat. Two trains cross and hoot, a message goes to answering machine, you hear a horn, and a construction crew on a building site which you wonder if it'll still be there tomorrow. People tend to forget themselves in these places, not on purpose, not by accident, it just all happens in the rush. But what if you could stop for a moment and see all that there is which can't be seen. Those radio signals, telephones, 4G, thousands of messenger carriages passing smoothly through you at miles an hour.

Excerpt

Là je marchais dans le quartier, et ça construit de partout.
Je me souviens du jour où après avoir passé la nuit au D-rive on est entré sur le terrain d’à côté,
on s’est assis sur le toît du bulldozer. Y avait rien -
c’était un terrain vague, et tu disais que c’était magnifique parce que tant que c’était pas construit,
Ca pouvait être tellement de chose. Qu’on pouvait tout s’imaginer.
Pas besoin de voir pour croire tu disais. Je comprenais rien,
maintenant je crois comprendre ce que tu voulais dire.
La vie continue, sometime’s I’ve got the blues, mais tout est calme.
Le monde ne s’est pas retourné, le soleil se lève tous les jours, je vais au PMU souvent je perd,
je vais danser la nuit, il y a toujours quelques pigeons qui viennent me visiter sur mon balcon -
mais celui qu'on appelait filou (celui avec la tache blanche sur l'oeil) il vient plus.

Credits

The text was written by Mélina Despretz, Eliott Lerner and interpreted by Martin Van Eeckhoudt. The film was designed as a 360° digital installation geolocalised to the station of Créteil l'Echat and accessible in public space.

As a laureate of the Numéri-Scope call for projects, it took part in the Génération Express program designed to accompany the construction work on the new subway stations of Paris. It was commissioned by the Société du Grand Paris and implemented by the artistic and cultural department of the Grand Paris Express with the CENTQUATRE-PARIS as producer.